Qui a sauvé le pont de pierre ?

Bordeaux : Qui a sauvé le pont de pierre ?

Qui a sauvé le Pont de Pierre ?

Depuis plusieurs années, un vrai travail d’historien a été réalisé par Emmanuel Dorronsoro – ancien président et actuel membre de Ay Carmela. Son ouvrage tente de répondre à la question que nous sommes nombreux à nous poser.

Présentation de l’ouvrage

Pablo Sánchez a-t-il sauvé le Pont de Pierre ? Faut-il le placer au rang de citoyen d’honneur de la ville de Bordeaux comme l’a été Henri Salmide pour avoir sauvé le port de Bordeaux ? Emmanuel se livre à une véritable investigation historique en rassemblant les témoignages et les documents d’archives dans un contexte historique finement analysé pour essayer d’approcher la vérité au plus près.

La volonté de l’auteur ne se limite pas à « l’affaire » Pablo Sánchez. Elle n’est, en premier lieu, qu’une opportunité qu’il saisit pour mieux faire connaître ¡ Ay Carmela ! à un large public. En second lieu, Emmanuel retrace avec pédagogie, le sort qui fut réservé aux vaincus de la guerre d’Espagne, de chaque côté des Pyrénées. Enfin, une partie de l’ouvrage rapporte l’histoire partagée des républicains espagnols et français pendant la résistance en France contre l’occupant nazi.

Ce livre vous est proposé en souscription à 12 euros au lieu de 15 euros jusqu’au 31 mars 2018. Vous trouverez en document joint la présentation, et en fin de document un formulaire afin de vous le procurer si vous le souhaitez.

Pour une mémoire fidèle à l’histoire

“C’est avec grand plaisir que j’ai volontiers accepté d’écrire quelques lignes en matière de prologue au beau travail effectué par Emmanuel Dorronsoro. Pas seulement parce que je m’honore de notre amitié; mais parce que j’apprécie, j’estime fort sa démarche honnête et scrupuleuse de militant de la mémoire. Car honorer la mémoire des républicains espagnols n’autorise pas à prendre des libertés avec l`histoire. Bien au contraire. Pour lui, à
juste titre, la fidélité aux faits, aux événements, la fidélité à l’histoire donc, est le meilleur des hommages qui puissent leur être rendus.
Militant de l’association bordelaise “Ay Carmela”, Emmanuel Dorronsoro a
été le premier président de la Coordination nationale des descendants et amis des exilés de l`Espagne républicaine; plus connue sous le nom de Camínar, cette coordination regroupe présentement une quinzaine d’associations mémorielles réparties dans tout l’Hexagone. [. . .]
Les républicains espagnols ont joué un tel rôle pendant la Seconde Guerre
mondiale, aux côtés des Alliés et dans la Résistance, dans la région bordelaise comme ailleurs en France, qu’il n’est nul besoin d’amplifications démesurées de leurs actes : la simple vérité se suffit à elle-même.
La démarche exigeante et éthique d’Emmanuel Dorronsoro est suffisamment rare pour qu’elle mérite d’être soulignée. Et saluée. Son patient travail d`investigation ne peut qu’aider les historiens et les associations mémorielles espagnoles ou d’anciens combattants dans leur connaissance d’un épisode de la libération de Bordeaux. Il ne peut qu’éclairer les citoyens et les passants qui lisent les plaques commémoratives placées dans l’espace public, car il contribue à les assurer que les énoncés, les formulations employées, sont pensés, réfléchis, avérés et fiables.
La vérité historique comme seule arme face à l`oubli, aux dénégations,
travestissements et impostures : tel est l°esprit du travail réalisé par Emmanuel Dorronsoro.
Nous ne saurions trop le remercier d`avoir mené à bien ce précieux éclairage.”

Extraits du prologue rédigé par Mme Geneviève DREYFUS-ARMAND, historienne.

 

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