La Guerre d’Espagne (1936‑1939) et la Retirada qui a suivi restent des épisodes marquants du XXᵉ siècle, tant par leurs conséquences humaines que par leur portée symbolique dans l’histoire contemporaine. A plus de huit décennies de ces événements, le nombre de témoins vivants se réduit à « peau de chagrin ». C’est pourquoi le projet porté par Sylvain Galléa, historien, médiateur culturel, « Le Passeur d’Histoire », revêt une importance cruciale : il vise à recueillir, préserver et diffuser les récits de ceux qui ont traversé ces drames, à travers leurs enfants, petits‑enfants ou descendants directs.
Pourquoi ce projet mérite votre soutien ?
- Une transmission intergénérationnelle
La volonté de Sylvain Galléa d’allier recherche historique rigoureuse et témoignages personnels crée un pont entre les archives officielles et les mémoires vécues. En intégrant des interviews (audio, vidéo ou écrits), des chants et d’autres formes d’expression, le projet enrichit la compréhension collective et offre aux jeunes générations un accès émotionnel à un passé souvent abstrait. - Un besoin urgent
Les survivants de la Guerre d’Espagne et de la Retirada ne sont plus là. Chaque jour qui passe représente une perte irréversible de voix authentiques. En lançant les entretiens dès octobre 2025, le projet s’inscrit dans une fenêtre temporelle stratégique : il capte encore les souvenirs laissés par les acteurs à leurs descendants avant qu’ils ne s’effacent de la mémoire collective. - Un impact concret et partagé
Les résultats seront présentés publiquement, notamment auprès des associations mémorielles, afin de nourrir des expositions, conférences et programmes éducatifs. Cette diffusion garantit que les témoignages ne resteront pas confinés à des archives privées, mais qu’ils contribueront à la construction d’une mémoire partagée.
Comment participer ?
- Qui peut aider ? Toute personne ayant vécu la Guerre d’Espagne, la Retirada, s’il en reste encore en vie. Mais, surtout le fils/la fille ou le petit‑fils/la petite-fille d’un témoin, est invité(e) à prendre part aux entretiens. Aucun prérequis académique n’est nécessaire ; l’authenticité de la transmission prime.
- Modalités : Les entretiens se dérouleront par téléphone, sur rendez‑vous, avec une autorisation préalable d’enregistrement. Cette approche flexible permet de respecter les contraintes de chacun tout en assurant la qualité des enregistrements.
- Contact : Les personnes intéressées doivent contacter directement Sylvain Galléa à l’adresse suivante :
sylvain.gallea@gmail.com
ou par téléphone : +33 6 52 27 14 83.
Un appel aux adhérents de la coordination Caminar
En tant que vice‑président de Caminar, Georges Planas a déjà relayé cette requête aux adhérents. Nous vous encourageons vivement à partager largement cet appel : affiches, newsletters, réseaux sociaux ou réunions locales. Chaque diffusion augmente les chances de toucher les témoins potentiels et de garantir le succès du projet.
Au‑delà de l’appel : pourquoi cela compte pour nous tous
- Patrimoine culturel : La Guerre d’Espagne a façonné non seulement l’histoire politique, mais aussi les arts, la musique et la littérature. Recueillir les souvenirs des descendants enrichit ce patrimoine immatériel.
- Réflexion citoyenne : Comprendre les mécanismes de la Guerre d’Espagne, les déplacements forcés, les internements et la résilience humaine aide à prévenir la répétition de telles tragédies.
- Solidarité internationale : Le projet montre comment les descendants des Républicains espagnols, à travers des organisations comme Caminar, peuvent soutenir la mémoire d’événements qui ont touché l’Europe entière.
En résumé, le projet de Sylvain Galléa constitue une initiative rare et précieuse : il allie rigueur académique, sensibilité humaine et diffusion publique. Si vous avez, ou connaissez, quelqu’un qui pourrait apporter son témoignage, n’hésitez pas à le mettre en contact avec Sylvain dès maintenant. Ensemble, faisons en sorte que la voix des acteurs Républicains de la Guerre d’Espagne continue de résonner pour les générations futures.


J’ai déjà fait ce travail de mémoire avec le » Grupo Eleuterio Quintanilla » de Gijón, et avec un journaliste espagnol ,qui participe aux activités patrimoniales de la Base sous marine, mais je veux bien transmettre, ce que j’ai pu » tirer » de mon père….
Bonjour,
Toute bonne volonté est la bien venue quand il s’agit de corriger une erreur d’attribution, fondée sur la négation à exister du peuple Rifien (Guerre du Rif menée par le gouvernement de Primo,de Rivera (Franco), approuvé par la IIIe république française (Pétain)) et qui plus est, par le comportement de Franco qui n’a pas hésité à supprimer la II République espagnole au profit d’une caste rétrograde. Résultat : plusieurs centaines de milliers de morts entre 1936 et 1975).
Merci de votre aide.
Franco, légion d’honneur à un ami de la France, piètre militaire chef d’une colonne de la légion au Rif et voulant se donner une image de baroudeur, opposé à Miguel Primo de Rivera qui voulait se retirer du Maroc et après le désastre de Annual ordonna un repli stratégique auquel Franco s’opposa mettant en péril ce qui restait de l’armée españole en partie pacifiste (cf la semaine sanglante de Barcelone ou le contingent se révolta refusant d’aller au Maroc).
Il fut choisi et considéré par la France comme le meilleur officier pendant la guerre du Rif, lui faisant de la pub et le confortant dans son rôle de futur putschiste sanguinaire qui n’avait peut-être pas été prévu par Pétain et consort.