Arras 7 janvier 2026 – journée d’étude sur l’exil républicain

Arras 7 janvier 2026 – journée d’étude sur l’exil républicain

Annonce et Appel à communication pour la journée d’étude sur l’exil républicain


Le 7 janvier 2026 aura lieu, à Arras, une journée d’étude sur l’exil Républicain espagnol. La Retirada de 1939 a déversé cinq cent mille républicains espagnols sur le sol français, où ils ont d’abord connu les camps de concentration avant de vivre une nouvelle et longue guerre puis un exil prolongé. Aujourd’hui, grâce à l’ouverture anticipée des dossiers de l’OFPRA et aux nouvelles lois de mémoire en Espagne, leurs descendants peuvent enfin reconstruire et revendiquer leur histoire familiale.


Autour d’historiens, de juristes, d’artistes et de descendants, l’événement vise à transformer les « ricochets de la mémoire » en un dialogue vivant, offrant aux familles exilées aujourd’hui la possibilité de (re)construire leur identité à partir de faits documentés plutôt que d’un passé occulté.

Voici les principaux arguments qui peuvent vous inciter à assister à la journée d’étude « L’exil républicain espagnol » (appel publié sur Calenda) :

  1. Thématique d’actualité et forte résonance historique
    L’événement porte sur l’exil des 500 000 républicains espagnols entre le 28 janvier et le 15 février 1939, juste avant la victoire de Franco. Cette période, encore peu étudiée en profondeur, offre une occasion unique d’explorer les mécanismes d’accueil, les réseaux d’aide et les conditions de vie des réfugiés — un sujet qui trouve aujourd’hui un écho direct avec les crises migratoires contemporaines.
  2. Interdisciplinarité et diversité des intervenants
    Le programme prévoit trois axes :
    * Analyse du contexte politique et militaire de la Retirada ;
    * Étude des réseaux d’assistance (services d’évacuation, commissions d’aide aux enfants, organisations humanitaires, etc.) ;
    * Mise en lumière des expériences vécues par les réfugiés et leurs descendants.
    Cette approche croisée (histoire, sociologie, droit, études de genre) peut attirer un large public — chercheurs, étudiants, acteurs du secteur humanitaire et grand public curieux.
  3. Opportunité de contribuer à la recherche
    Il s’agit d’un appel : les participants peuvent soumettre leurs propres travaux, bénéficier d’une visibilité académique et enrichir le débat scientifique. C’est donc un cadre stimulant pour ceux qui souhaitent publier ou aborder de nouvelles hypothèses.
  4. Accès à des sources inédites
    La journée donnera accès à des archives récemment numérisées (documents d’État, témoignages oraux, photographies) et à des études de cas locales (Argelès‑sur‑Mer, Le Barcarès, Saint‑Cyprien). Ces matériaux offrent un terrain fertile pour des recherches originales.
  5. Réseautage professionnel
    En réunissant historiens, spécialistes des droits humains, archivistes et associations d’aide aux réfugiés, l’événement crée un véritable carrefour de contacts utiles pour des projets futurs, des collaborations interdisciplinaires ou des initiatives de mémoire collective.
  6. Impact sociétal
    Comprendre comment la France a accueilli ces réfugiés permet de tirer des leçons pour les politiques d’asile actuelles. Les débats générés lors de la journée peuvent alimenter le discours public et influencer les décideurs.
  7. Visibilité et diffusion
    Les présentations seront diffusées (en partie) en ligne, offrant aux participants une portée élargie au-delà du seul public présent. Cela renforce l’impact de leurs travaux et favorise la diffusion des connaissances.

Cette journée d’étude propose une combinaison rare d’enjeux historiques, de pertinence contemporaine, d’opportunités académiques et de réseautage, ce qui en fait un événement incontournable pour quiconque s’intéresse à l’histoire de l’exil, aux migrations forcées et aux réponses sociétales face aux crises.

1 réflexion sur “Arras 7 janvier 2026 – journée d’étude sur l’exil républicain”

  1. Bonjour,
    Je dispose de documents sur le « centre d’accueil » des femmes de la Retirada (avec leurs enfants) de février 1939 à novembre 1939 à Muret (Haute-Garonne). J’ai établi les listes des personnes qui ont été dans ce lieu. Je peux les communiquer pour cette journée d’étude sur l’exil.

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